Hervé
+ Agar Agar
+ Terre-Neuve
+ Sabrina Bellaouel

Azur-Aimant 1er album sous le nom de Terre-Neuve est sorti en mai 2020 en plein confinement. Du matin au soir, pendant près de 100 jours ce fut la même routine. « M’enfermer dans mon studio sous les combles, écrire, composer, tester ou créer des sons, les torturer. »

12 mois plus tard, c’est une trentaine de chansons quasiment finalisées. Terre-Neuve en a gardé 12 petits fragments de montagnes russes émotionnelles qui composent Polaroïds, son 2ème album.

Il a mélangé les époques, faisant le grand écart entre les 90’s et aujourd’hui, fait se rencontrer vocoder et autotune. Il parle d’amour, de solitude, de peur du vide,  de lui, de nous, de vous… de tout ce qui nous lie et nous sépare.

Polaroïds c’est son album photos des années 2020. Sans retouches.

Visuel © Salomé Bousquet-Carton

Parler avec Sabrina Bellaouel, c’est entamer un dialogue fécond avec une artiste capable de citer dans la même phrase le rock progressif de Gentle Giants, la néo-soul de Sade, le flamenco, qu’elle a pratiqué pendant deux ans, les tubes de Timbaland et l’exploration pop de Radiohead. On comprend alors que la Française puisse passer avec une telle aisance d’un projet électronique (We Don’t Need To Be Enemies) à un EP qui s’inscrit davantage dans le paysage R&B, selon des mélodies qui n’appartiennent qu’à elle, à la fois denses et pleines d’espace, qui alternent en des dynamiques acrobates les refrains soyeux et les inclinaisons électroniques.

« Je ne veux pas être cantonnée à une esthétique, affirme-t-elle. J’ai l’impression de pouvoir toujours apprendre d’un autre style et j’ai envie de créer des ponts, de trouver le bon équilibre entre les genres, les émotions et la mélodie. »